Auto K7 est né en novembre 1986. Très précisément. Dans les studios d’Europe 1. Autant dire au siècle précédent. Au siècle d’avant la révolution numérique. Au beau milieu du premier septennat de François Mitterrand, à l’ère oubliée du Minitel où Internet n’existait que par et pour les militaires et les scientifiques. Auto K7 doit d’ailleurs son nom, son acronyme plus exactement, aux cassettes audio qui lui servaient de support. Faute de mieux. On enregistrait en numérique et on produisait du son analogique… Mais l’acronyme renvoie d’abord et surtout à l’automobile et à son univers professionnel, dont Auto K7 n’aura cessé d’être l’expression orale, la voix, trois décennies durant. Pour faire court, Auto K7 est né de l’idée, plutôt subversive et révolutionnaire, que la radio, média immédiat s’il en est, et média grand public par excellence, pouvait aussi s’adresser à des audiences plus confidentielles et plus qualitatives. Que la radio, média chaud et direct s’il en est, pouvait s’écouter  sans limitation de temps. A froid. Avec tout le recul nécessaire. Et sur toutes les formes de support de l’univers digital : ordinateurs, tablettes, smartphones… 

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Auto K7 renaît aujourd’hui. Fier de son héritage et de ses valeurs. Avec un concept de webradio inédit qui se veut résolument avant-gardiste. Tout entier tourné vers l’efficacité et l’avenir. L’avenir d’une profession qui doit entrer dans la révolution numérique au risque de périr. Si les voies de Dieu sont réputées impénétrables, les voix de la mobilité (notre nouvelle signature) ne peuvent être que pénétrantes…